Chers lecteurs du flambeau, je vous annonce une bonne nouvelle !
Tel est le message de l’Ange, aux bergers. C’est ici le résumé de l’Évangile. L’Évangile, la Parole de Dieu, est par définition, bonne nouvelle. Pourquoi parler de bonne nouvelle ? A qui s’adresse-t-elle ? quelle en est la teneur ? Essayons-nous à cet exercice. Pourquoi parler de bonne nouvelle ?
Pourquoi parler de bonne nouvelle ?
L’Évangile est la bonne nouvelle du Salut. En effet, depuis le péché originel (Genèse 3, 6) qui a induit une séparation de l’homme d’avec son Créateur, un vide, un chaos s’est installé dans le cœur de l’homme.
Ainsi, le chaos qui existait au moment de le création (Genèse 1, 2), s’est déplacé maintenant dans le cœur de l’homme, pourtant créé à l’image et à la ressemblance de Dieu (Genèse 1, 26). La corruption de l’homme par le péché l’a plongé dans la mort (Romains 6, 23), péril duquel il ne peut se soustraire par ses propres forces. La bonne nouvelle est donc cette annonce qu’un libérateur arrive. Quelqu’un viendra sauver l’homme des liens de la mort, le libérer du joug du péché, le réconcilier avec Dieu (Isaïe 7, 14).
A qui s’adresse-t-elle ?
La bonne nouvelle est pour tout homme. Si dans sa pédagogie, Dieu s’est souverainement choisi un homme et par lui un peuple (Genèse 17, 4-5), sa volonté c’est que tous les hommes soient sauvés (1Timothée 2,4). Ainsi, depuis l’élection d’Abraham, le Seigneur a entrepris de se réconcilier avec l’homme passant par les juges, les prophètes et en ces temps, par l’envoi de son Fils (Luc 20, 9-15). Nul n’est donc exclu de cette bonne nouvelle. De ce fait, quel que soit ton état, le niveau de ton embourbement dans le péché, cette distance que tu as créée avec Dieu, la Bonne Nouvelle vient jusqu’à toi. En effet, ne dit-Il pas : « Je ne suis pas venu appeler les justes mais les pécheurs » (Marc 2, 17). C’est pourquoi nous pouvons à juste titre affirmer que la bonne nouvelle possède encore à ce jour toute sa teneur. Pour ce monde de crises et également en crise, un « Soleil » pointe à l’horizon, une lumière arrive et elle est même déjà là. Ce n’est point un astre, point une créature, mais Dieu Lui-même qui se donne. Il vient dans notre monde, dans ton monde, dans ta vie, dans ton cœur.
Tu es donc, toi qui lis le présent, celui pour qui cette Bonne Nouvelle retentit.
Quelle en est la teneur ?
Il est écrit : « Mais quand vint la plénitude du temps, Dieu envoya Son Fils, … » (Galates 4, 4). Pour sauver l’homme, Dieu, quand les temps furent accomplis, envoya Son Fils comme nous l’atteste l’Évangile selon Saint Matthieu : Voici que la vierge concevra et enfantera un fils, et on l’appellera du nom d’Emmanuel, ce qui se traduit « Dieu avec nous ».
C’est cet enfant, Dieu fait chair, qui est l’accomplissement de la promesse ; c’est lui la Bonne Nouvelle. De ce fait, Jésus n’est seulement le Messager de la Bonne Nouvelle, mais Il est Lui-même, cette Bonne Nouvelle. Jésus qui est la somme de l’Amour Miséricordieux de Dieu, s’est manifesté afin de nous sauver du péril auquel nous faisions face. C’est pourquoi Il l’affirme ouvertement : « Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous soulagerai » (Matthieu 11,28). C’est là, tout le sens de la venue de l’Emmanuel, que
célébrons à Noël.
Dieu vient chez nous, Dieu vient chez toi. Il s’invite dans ta situation. Ne crains donc pas de Lui, ouvrir ton cœur, car c’est là, la crèche dans laquelle Il veut habiter. Peu importe donc ce que tu endures, la qualité de ta vie, Jésus veux venir chez toi. Ne laisse donc pas le monde et tous ses mensonges te dérouter.
Beaucoup de courants, d’idées foisonnent en ce monde ; beaucoup d’enchanteurs, de vendeurs d’illusions se présentent aujourd’hui comme solution à telle ou telle difficulté, tel ou tel problème que tu traverses. Ils n’iront pas plus loin que leurs discours. La Vie, la véritable, se trouve en JESUS. Lui confier son existence, elle la chose la plus merveilleuse que tu dois faire. Le monde passe, et même très vite. La mode passe, les addictions (sexe, alcool, drogue, …) ne t’apportent en réalité, rien. Jésus est le Seul qui puisse te sauver. Cependant, Il ne s’impose pas, mais se propose à toi et davantage en ces temps où nous vivons.
Si tu fais le pari de franchir au moins en 2025 avec Jésus, tu auras fait le meilleur choix.
Frère Gilbert ILBOUDO
Membre du Buisson Ardent